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Mise au point concernant les suspicions de soumissions chimiques, relue par l’équipe de médecine légale

La personne est SYMPTOMATIQUE (trouble du comportement, altération de la conscience, trouble digestifs ….) : prise en charge possible aux urgences comme pour toute intoxication mal tolérée

1. Si situation très suspecte de soumission avec vol, viol, agression autre… : les victimes aux urgences sont prélevées selon les usages habituelles avec demande d’une analyse pour soumission chimique auprès du labo du CHU (alcool, BZD, hypnotique, stupéfiants et GHB) [sang et urine] ; puis les faits sont signalés par le médecin  au commissariat.
2. Si situation suspecte d’une forte alcoolisation et rien d’autre : prise en charge aux urgences comme tout intoxication éthylique aigue ; les urgences transmettrons ensuite aux plaignants de se présenter au commissariat le lendemain matin à partir de 9H pour y recueillir leurs doléances (prélèvements sanguins non obligatoires dans ce cas, décision par la police selon procédure habituelle décidée au cas par cas).

La personne est ASYMPTOMATIQUE (inquiétude sans SC, question au réveil à distance de …) :

ne pas venir aux urgences ni en médecine légale directement, transmettre aux plaignants de se présenter au commissariat en journée, ou le matin  à partir de 9H pour y recueillir leurs doléances. Ces derniers décideront de l’ouverture d’une enquête ou non – là encore prélèvements et examens sur réquisition selon procédure habituelle