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Plan blanc

• les plans d’accueil hospitalier d’un afflux de victime au CHU d’Angers (faisant souvent suite au plan ORSEC-NOVI préhospitalier définissant une chaine de secours médicalisée depuis le site de la catastrophe jusqu’aux hôpitaux) ;
• les annexes NRBC définissant la prise en charge de victimes contaminées.

Les 3 plans

Plan blanc adultes :

• niveau 1 : jusqu’à 12 victimes adultes UA+UR (quelque soit le nombre d’impliqués) 

• niveau 2 : à partir de 13 victimes adultes UA+UR (quelque soit le nombre d’impliqués)

Plan blanc pédiatrique :

2 UA pédiatriques maximum seront prises en charge directement en réanimation pédiatrique

• niveau 1 : jusqu’à 15 victimes enfants UR+impliqués

• niveau 2 : à partir de 16 enfants UR+impliqués

Plan blanc attentat :

• Ce niveau de plan est destiné à répondre à une situation précise en cas d’acte de terrorisme et/ou de tuerie de masse. Il s’apparente à un Plan Blanc adultes ou pédiatrique de niveau 1 ou 2 selon le nombre d’UA/UR, avec cependant, des spécificités en termes de gestion, qui sont présentés à la fin de l’introduction.

Les 3 phases

1. La Pré Alerte : le SAMU informe d’une situation sanitaire exceptionnelle concernant un potentiel afflux important de victimes auprès du directeur de garde, du médecin anesthésiste-réanimateur du déchocage, du médecin urgentiste et du pédiatre. Ces derniers, après concertation et si les informations sont suffisantes, peuvent décider de mettre le CHU en alerte.
2. L’Alerte : la cellule de crise restreinte est réunie au PC crise au niveau du rez-de-chaussée du BDG. Les premiers services d’accueil des victimes (SAU, déchocage, urgences pédiatriques) sont avertis en vue d’un accueil important et imminent de victimes.
3. Le Déclenchement du plan blanc : l’ensemble des membres du PC crise sont réunis et les différents services doivent être prêts le plus rapidement possible pour accueillir les victimes qui au préalable seront passées par la zone de Tri à la chapelle.